On s'est aimé à cause, à cause de l'été
Qui peignait tout en rose, l'amour et la cité
À cause des grands rêves que nous avions bâtis
Autour d'Adam et d'Ève et de leur Paradis
À cause de l'ambiance, du lieu et du moment
Et des lambeaux d'enfance, collés à nos vingt ans
On s'est aimé à cause, à cause, à cause, à cause
Mais maintenant, vois-tu, on ne peut ignorer
Qu'il nous faut voir un peu différemment les choses
On s'est aimé à cause, il faut s'aimer malgré
Malgré, malgré la pluie, tombant sur nos étés
Malgré le ciel de suie et les jours sans clarté
Malgré tous les grands rêves dont on est revenus
Comme Adam et comme Ève du Paradis perdu
Malgré les clairvoyances de nos coeurs indulgeants
Malgré l'accoutumance tissée au fil des ans
On s'est aimé à cause, à cause, à cause, à cause
Mais maintenant vois-tu, on ne peut ignorer
Qu'il nous faut voir un peu différemment les choses
On s'est aimé à cause
À cause de l'ambiance, du lieu et du moment
Et des lambeaux d'enfance, collés à nos vingt ans
On s'est aimé à cause, à cause, à cause, à cause
Mais maintenant vois-tu, on ne peut ignorer
Qu'il nous faut voir un peu différemment les choses
On s'est aimé à cause, oh! il faut s'aimer malgré
Malgré beaucoup de choses
Mais maintenant vois-tu, on ne peut ignorer
Que l'amour se transforme et son apothéose
C'est quand on aime à cause, à cause des malgrés
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